Imagine être une goutte, une goutte appartenant à un océan. Tu vois que tu n’es pas la seule goutte. Que pour faire cet océan il faut une foultitude de gouttes. Ces gouttes ce sont tes parents, tes enfants, tes amis, tes connaissances, ton mari, ta femme, tes voisins, tout ceux qui croisent ton chemin et même ceux que tu ne connaîtras ou ne verra jamais. Mais aussi par extension, tout ce qui nous entoure: le monde animal, celui du végétal et celui du minéral. Cet océan a besoin de toutes ces gouttes pour exister, comme ces gouttes ont besoin de cet océan pour être en vie. En prenant cette image nous voyons donc que les interactions que nous avons avec ce, et ceux qui nous entourent peuvent influencer cet océan et aussi toutes ces gouttes qui le composent.
Ces gouttes sont les consciences individuelles, et cet océan, est l’inconscient collectif. Mais où se trouve cette inconscient collectif ? Il se trouve bien au-delà. Il faut s’élever de plus en plus haut ne pas s’arrêter à cette planète. Continuer à s’éloigner de plus en plus, voir notre galaxie, puis encore plus haut, et voir les autres galaxies jusqu’à l’infini. Là est une belle définition de cet océan. Vertigineux n’est-ce pas ?
Le titre de ce chapitre est donc le commencement d’une citation du Mahatma Gandhi ” soit le changement que tu veux voir dans ce monde”.
Cela sous-entend qu’il faut impérativement transformer ses gouttes pour changer en mieux cet océan qui est aujourd’hui troublé par ces dernières. Plus exactement les gouttes qui ont consciences d’elles-mêmes, c’est-à-dire les humains.
Changer la façon de voir notre goutte individuelle et cet océan. Il en va de notre responsabilité.
Pour mieux comprendre, disons qu’il y a des gouttes de différentes nuances: les noires, les grises, les blanches et les blanches chatoyantes. Les noires sont celles qui désirent le pouvoir sans se soucier du chaos qu’elles provoquent, les grises sont celles qui n’ont pas conscience d’être dupés par les noires, dont elles ont une confiance aveugle, les blanches sont celles qui après un choc individuel ou collectif, commencent à prendre conscience de s’être fait dupés. Les blanches ont un double rôle: tirer vers le haut les gouttes grises, s’opposer et faire front aux noires. Les blanches chatoyantes se mettent à la disposition, les bras ouverts, de toutes ces nuances. Elles travaillent avec l’océan tout entier.
Je dirais que, le plus compliqué c’est de sortir de la couleur noire et grise.
La nature humaine étant plus complexe que ça, et selon les circonstances de la vie, nous oscillons entre ces nuances. Le but du jeu est d’être, de plus en plus longtemps dans le blanc chatoyant et, avec le ressac des vagues, permettre aux noires, aux grises et aux blanches, de rejoindre le blanc chatoyant, pour ainsi faire un nettoyage en profondeur, et permettre que cette océan soit le plus étincelant possible afin d’avoir une vie sereine et heureuse individuellement et collectivement. C’est ce que l’on appelle en alchimie le grand œuvre. La transmutation du plomb en or, le Saint Graal. On le cherche à l’extérieur de nous alors qu’il est à l’intérieur !
Par le biais de la science et des savoirs anciens, la goutte que je suis, vous racontera les divers chemins qu’elle a pris pour être au plus près de ce blanc chatoyant.
Une seule chose est requise : être toujours conscient de nos émotions car les fréquences que nous émettons, bonnes ou mauvaises, ont un impact sur notre vie de tous les jours et sur cet océan.