Nous faisons enfin partie de toute chose et chaque chose est en nous. Fini les ressentis qui nous plombent. Nous apprenons à recevoir sans demander et à donner sans attendre. La peur disparait pour laisser place à l’amour. Nous vivons l’intensité du moment présent. Le voile se lève. Enfin le choix.
C’est le bonheur.
Souvenez-vous la métaphore de la prison en introduction : à chaque couche enlevée, pour nous ce seront les émotions négatives par exemple, croyances et convictions, nous ôtons les faux posters que nous avons dans notre prison.
Exercice
Le travail est de dévoiler « enlever le voile » sur les blessures, croyances, convictions, que l’on nous a ou que l’on s’est infligé sans même sans rendre compte. Quand nous disons « ça me plombe » utilisons cette alchimie spirituelle en acceptant de transformer notre plomb pour mieux renaître or, la part divine qui est en nous, retrouvé l’éther.
Faite vous votre carnet intime, sur lesquelles vous noterez cet exercice et ceux à venir.
De quelle nature est le plomb à transmuter en or ? (j’ai peur de…, Je suis colère car…, je me sens nul(le) parce que….etc.…)
Exemple :
Plomb : ma fille part en voyage, je lui demande de m’envoyer un message dès son arrivée pour me rassurer, mais à 23h toujours pas de nouvelle. Elle ne prend pas en compte ma demande et je ne me sens pas respecter et je trouve cela injuste.
Etain : je me mets à fumer cigarette sur cigarette, peut-être avec un petit vers de rosé ou une bière.
Fer : je regarde un film, je repasse, et ça me permet de penser à autre chose.
Cuivre : je prends le temps de me poser et je prends conscience que cette blessure d’irrespect m’appartient.
Mercure : si elle est encore en moi, c’est peut-être que moi-même je ne me respecte pas. C’est de ma responsabilité. Je fais le choix de me respecter en faisant ce que j’aime et en prenant plus de temps pour cela.
Argent : j’en parle à ma fille et la remercie d’avoir mis en évidence mon besoin de me concentrer sur moi-même.
Or : je choisis de penser à moi aussi ! Je me sens légère, apaisée….
Faite ceci à chaque situation pesante.
Vous pouvez, si vous le désirez, vous faire accompagner en même temps par un thérapeute. A vous de découvrir la méthode qui vous correspond le mieux. Et en plus, les pistes inscrites dans ce guide, vous aideront dans votre propre cheminement.
Conclusion
Nous ne sommes pas alchimistes à proprement parler et ne pouvons transmuter la matière, mais levé le voile sur nos blessures intérieures, oui. Cela permet de voir cette matière d’un autre œil, de voir le monde de plus clairement puisque c’est de plus en plus le nôtre.
Des efforts à fournir ? Oui, nous sommes là pour cela ! Alors courage et persévérance sont les maîtres mots de ce dépouillement.
Cette histoire bien ancienne dit qu’un jour un tigre qui faisait des incursions dans un village et décimait les troupeaux avait été tué et un petit bébé tigre inoffensif, affolé, était venu gémir au milieu des moutons du troupeau et avait commencé à téter une brebis. Comme ce bébé tigre était amusant, le berger l’avait gardé. Et voilà que ce petit fauve, encore à la mamelle, apprend à vivre au milieu des moutons. Quand les chiens aboient, quand le berger fait la grosse voix, il prend peur. Entendant bêler du matin au soir, il s’exerce de son mieux à faire « mêe » et, voyant tous les autres animaux brouter de l’herbe, il n’a pas idée de manger autre chose que de l’herbe. Cela ne fait certainement pas un tigre heureux -parce que cette nourriture et ce mode de vie ne lui conviennent pas- mais cela fait un tigre qui n’a jamais vu que des moutons. L’histoire suppose qu’il ne regarde pas très attentivement ses pattes et, comme il n’a pas de miroir pour contempler sa face, il en arrive à croire qu’il est un mouton parmi les autres. Tous les soirs il se précipite avec les autres brebis pour entrer dans la bergerie et tous les matins il court avec les autres brebis pour brouter dans le pré. Un beau jour, il y a une certaine tension chez les villageois et chez les bergers des environs parce que, dans ce village à la limite de la jungle, on a signalé qu’un nouveau tigre était venu rôder. Les chiens aboient, les bergers se groupent, allument des feux. Le fauve vient attaquer le troupeau mais, à sa grande surprise, il voit, au milieu de tous les moutons, un bébé tigre. Il renonce à cette idée de dévorer quelques brebis et il décide de récupérer ce jeune tigre et de le ramener avec lui dans la forêt. Mais, en sentant la frayeur des autres moutons et la nervosité des bergers, le petit tigre est affolé devant cette énorme bête et il se précipite en gémissant avec tous les autres moutons. Il essaie de s’enfuir mais le tigre bondit, attrape le petit tigre et l’emporte dans sa gueule, hurlant, gémissant, terrifié, arraché au seul monde qu’il connaissait, celui des bergers, des bergeries et des troupeaux. Une fois dans la forêt le tigre essaie de convaincre ce faux mouton de sa véritable nature et de son véritable destin. Le petit continue à trembler de peur. Alors le grand tigre l’amène au bord d’une rivière, l’oblige à se regarder dans l’eau et le petit animal a deux fois plus peur parce que, dans l’eau, il voit deux tigres au lieu d’un. Il se regarde lui-même plus attentivement et il se demande : « Qu’est-ce que c’est ? Dans l’eau je vois bien le grand tigre mais, au lieu de voir un mouton comme tous ceux que j’ai vus depuis que j’ouvre les yeux, je vois un autre tigre. » Alors il cherche à comprendre. « Qui suis-je ? » Il se regarde un peu plus attentivement qu’il ne l’avait fait jusque-là. Il voit qu’il a des pattes rayées de noir, et déjà sa mémoire de mouton, son expérience de mouton, son mental de mouton commencent à vaciller. Le tigre l’emmène dans sa tanière et lui propose de manger de la viande. Le petit est d’abord horrifié, inquiet, ce n’est pas l’herbe qu’il a l’habitude de brouter. Mais, peu à peu, il passe au-delà de sa répugnance, parce qu’à travers sa peur pour cet énorme tigre qui l’a capturé, il éprouve aussi une attraction. Il commence à essayer de manger un peu de viande. Et, tout d’un coup, sa véritable nature se réveille, se révèle et il commence à manger cette viande à belles dents, à découvrir un goût qui, loin de lui déplaire, fait vibrer en lui son instinct profond. Il dévore toute cette viande et, pour montrer sa satisfaction, il essaie un petit bêlement. À cet instant, le grand tigre pousse le même rugissement que celui qui avait tellement terrifié tous les moutons. Le petit tigre, au lieu de prendre peur, sent en lui l’écho de ce cri et, avec encore un peu de goût de viande dans la bouche, il pousse lui aussi son premier rugissement.
Moralité : On change en tigre rugissant, un bébé-tigre qui se prenait pour un mouton. Tous les êtres humains se prennent pour un pauvre homme nécessiteux, frustré, douloureux, vulnérable, imitant servilement les autres, influencé par une mentalité de troupeau alors que le tigre vit en indépendance.
Pour aller plus loin : Livre Patrick Burensteinas « Un alchimiste raconte »
Et sur les plateformes de vidéos vous le retrouverez aussi.